Le SEO on-page rassemble toutes les techniques d’optimisation internes à votre site web, cela peut paraître fastidieux et technique mais en réalités l’essentiel de ces taches peuvent être automatisées. Tout d’abord, il s’agit de s’assurer qu’il est référencé par les moteurs de recherche. Ensuite il convient de s’assurer de la manière dont il sera présenté dans la page de résultats, et enfin travailler les mots-clés que vous souhaitez mettre en avant.
Le certificat SSL
Commençons par la sécurité : Google souhaite que vous utilisiez un certificat SSL afin d’encrypter le contenu, non seulement pour les données sensibles telles que la saisie de coordonnées de carte bancaire, mais pour la totalité du site. Si vous ne savez pas comment installer un certificat, vous trouverez nombre de ressources en ligne vous expliquant comment faire en fonction de votre environnement serveur.
L’URL
Vous n’avez probablement jamais vu d’url de type https://www.examplesite.com/category26?article147 et c’est parce que tous les logiciels modernes, par exemple WordPress, transforment automatiquement ces URL en contenu lisible.
Les méta-balises
Voilà un nom bien compliqué : ces données sont cachées aux visiteurs mais figurent dans les données éditables lorsque vous publiez une page web. La balise « titre » est exactement cela : le titre de votre page. La balise « description » est une sorte de court résumé de votre page que vous devez remplir, car Google peut retenir ce texte pour l’afficher sur la page de résultats. Enfin, il y a l’url : dans WordPress il s’appelle « permalien ». Vous entrez le nom que vous désirez, pas trop long, avec bien sur les mots-clés importants. Les autres balises n’ont, de nos jours, plus aucun intérêt. Enfin toutes ces données peuvent être générées automatiquement pour vous. Il est aussi utile de donner un nom explicite à vos images, ainsi qu’une description.
La position du mot-clé
Cela peut sembler surprenant de prime abord, mais Google tient compte de la position du mot-clé sur votre page et c’est assez logique. Par exemple un mot-clé n’a pas le même poids selon qu’il figure en pied de page ou tout en haut, bien en évidence. Ou selon qu’on le trouve dans le corps du texte ou en titre (balises H1 à H4). Il convient, là encore, de faire preuve de sobriété : si vous mettez tout en caractères gras et répétez dix fois le même mot-clé dans un paragraphe, vous allez ennuyer vos lecteurs, donc Google. Restez naturel, optimisez votre site pour vos visiteurs, et non un moteur de recherche. In fine, cela reviendra au même.
La carte xmap
Là encore, celle-ci est générée automatiquement : il s’agit d’un fichier rassemblant toutes les pages de votre site, il suffit alors de dire à Google où elle se trouve, via la console de recherche, et vous faciliterez ainsi l’exploration de votre site (crawling en anglais).
La vitesse
Vos utilisateurs aiment les pages se chargeant rapidement, et Google également. Il s’agit désormais d’un facteur influençant directement la qualité de votre référencement. Sans connaissances techniques, un point que vous pouvez facilement corriger est le poids des images : Encore aujourd’hui j’ai réduit une image png de 110k à moins de 20k, sans la moindre perte de qualité. Il n’est rare de voir sur le net des images pesant plus de 500k, que l’on pourrait aisément réduire au dixième de leur taille. Il existe de nombreux outils, et nombre d’entre eux gratuits, pour optimiser le poids de vos images.
Robots.txt
Ce petit fichier texte est inséré dans la racine de votre site, il indique aux robots, comme son nom l’indique, quelles parties du site ils sont autorisés à indexer. Certains robots indélicats s’en moquent, mais ce n’est pas le cas de Google. Voici un exemple très simple de fichier robots.txt :
User-agent: *
Disallow: /wp-admin
User-agent: *
Disallow: /logs
Le contenu dupliqué : les url canoniques (canonical tags)
Google n’aime pas le contenu dupliqué et c’est assez logique : il suffisait de bâtir des fermes avec du contenu identique, bourré de liens, pour être bien référencé. On a donc introduit un marqueur (tag) pour indiquer quel est le contenu original, qui va être indexé et Google va ignorer les autres contenus identiques. Si vous ne le faites pas, vous prenez le risque d’être qualifié de spammer par Google. Ce tag doit figurer dans l’entête du code source de la page (header <head></head>) et la syntaxe est la suivante : <link rel=”canonical” href=”https://www.website.com/page/” />. Le lien est celui de l’article original, on le qualifie de « url canonique » et ce tag sur toutes les pages identiques : Oui, c’est long, fastidieux, et un peu technique. Pour ma part, je pense que si l’on n’a que deux trois pages identiques sur différents sites, on ne risque vraiment pas grand-chose, l’idée étant plutôt de pénaliser les spammers. Et ce n’est pas tout Google a confirmé qu’il ne reprenait pas nécessaierment l’url canonique que vous spécifiez, en préférant une autre. En d’autres termes, les experts SEO ont beau dire à quel point c’est important, tout indique que Google se débrouille très bien tout seul. Mais comme il faut travailler directement le code source de la page, ce dont la plupart des personnes sont incapable de faire, ils ont un réel intérêt financier à vous convaincre à quel point il est vital de définir ces fameuses URL…
Ergonomie et sobriété
Faisons simple : ce qui plait à vos utilisateurs plait à Google. Un menu sur toutes les pages, des catégories claires, limiter les popup au maximum… la navigation sur votre site doit être aussi plaisante que possible. En outre Google, qui développe Android, donne de plus en plus la priorité aux applications mobiles : Par défaut, Google Pagespeed mesure la vitesse de chargement sur un smartphone. Il est absolument indispensable d’avoir un site web parfaitement lisible sur mobile, fort heureusement c’est très simple de nos jours, grâce aux sites dits « responsifs » qui adaptent automatiquement leur contenu à la taille de l’écran.
La qualité du contenu.
L’intelligence artificielle de Google parvient de mieux en mieux à identifier le contenu de qualité. Et il est probable qu’il puisse déjà détecter les textes écrits grâce à l’intelligence artificielle. Le meilleur contenu se compose d’un texte relativement long, au moins 700 mots, et idéalement de sources vers des sites prestigieux qui crédibiliseront votre contenu tant auprès des lecteurs que de Google. Et comme indiqué précédemment, si vous avez un nombre excessif de publicités sur votre page, vous serez pénalisé quelle que soit la qualité du contenu.
Même les boutiques en ligne ont besoin d’un blog, avec un contenu de qualité mis à jour régulièrement, c’est la seule manière d’améliorer votre référencement dès lors que vos pages produit ont été optimisées. Vous n’avez pas le budget nécessaire ? écrivez un article par semaine et en un an, vous aurez un contenu riche et beaucoup plus de visiteurs. Un an, ce n’est pas si long, sachant qu’il faut des mois pour constater une réelle différence une fois votre site web parfaitement optimisé. Il existe bien entendu de nombreux sites spécialisés proposant d’écrire des articles sur le sujet de votre choix, et c’est relativement bon marché : comptez 25 euros pour mille mots de qualité correcte.
Quelques critères de qualité
Google cite volontiers quelques-uns des critères participant à contenu de qualité. Il s’agit très officiellement de Google EAT, introduit le plus officiellement du monde en 2018 et que l’on traduirait littéralement par Google MANGER, ce qui, certes, n’est pas terrible du tout. EAT, en réalité, est l’acronyme de Expertise, Authorité, et Trust (confiance). Une peu vague ? le document complet fait deux cents pages… En voici cependant l’essentiel :
Vous devez avoir une page About avec votre nom et les coordonnées de votre société si vous en avez une ainsi qu’un moyen de vous contacter. Le nombre de liens sur une page doit être « normal ». 100 liens dans une colonne ou dans le footer ? voilà qui évoque facheusement les fermes de liens bannies par Google. La publicité déguisée : si vous faites du publirédactionnel sans le mentionner ou que vous vendez des liens et que Google s’en rend compte (au hasard l’exact même contenu sur des dizaines de sites…) vous serez blacklisté. Davantage de publicité que de contenu ? même punition. Pour les articles, ils doivent être signés par de vraies personnes, pas « admin » ou un pseudo. Comment savoir qu’il s’agit de vraies personnes ? elles auront un compte LinkedIn ou Facebook par exemple, avec un profil complet. N’oubliez pas Google scrute le web et ses milliards de sites en permanence… Il est aussi recommandé de fournir des sources : vous aurez plus de crédibilité si vous citez un journal très réputé comme source de vos informations.
Google est encore bien plus exigeant pour les thématiques relatives à la finance ou la santé par exemple, en particulier si elles peuvent donner lieu à des transactions financières : Conditions générales, remboursement, livraison… tout doit être impeccable. Il y a, en outre, des critères de lisibilité qui induisent un nivellement par le bas : pas de fautes d’orthographe bien évidemment, mais pas davantage de mots trop recherchés, le contenu devant être compréhensible par un ado de treize ans. Et l’ado moyen de treize ans, soyons honnête, ne vole pas très haut. Il faut donc et limiter le nombre de mots par phrase, et limiter le nombre de syllabes par mot. Oui, c’est un peu déprimant.
Publiez tous les jours, ou au moins toutes les semaines
Renouveler le contenu de votre blog est absolument indispensable. Google privilégie les sites publiant du nouveau contenu aussi souvent que possible, et c’est assez logique. Décidez du temps que vous allez consacrer à votre contenu chaque semaine, et respectez votre planning qu’il pleuve ou qu’il vente. Une fois l’habitude acquise, tout sera plus facile. Reste ensuite à faire connaitre votre contenu le plus largement possible si vous souhaitez un bon référencement. La première chose à faire, bien entendu, c’est de communiquer auprès de votre réseau et, ce qui est un peu plus long, contacter des bloggeurs dont vous pensez qu’ils seraient intéressés par votre contenu.
Le CTR
CTR est un acronyme signifiant « clic through rate ». C’est-à-dire le ratio entre l’affichage du lien et le nombre de clicks. Ensuite, il y a le « bounce rate », c’est-à-dire combien de visiteurs vont quitter votre site après quelques instants seulement. Google tient compte dans son moteur et du CTR, et du bounce rate. Si l’on ou l’autre sont mauvais, votre référencement baissera. Si au contraire votre contenu plait, votre référencement s’améliorera tout seul, sans avoir à changer quoi que ce soit sur votre page… Le rêve, en somme. Tout d’abord, vous devez donc inciter les internautes à cliquer sur le lien présenté par Google. Cela se fait avec un titre et une description accrocheurs. Par exemple « dix trucs et astuces pour monétiser votre site » ou « vos dix premières erreurs sous WordPress ». On peut aussi entretenir un petit peu le suspense, par exemple pour l’un de nos cas clients j’ai corrigé le titre « une boutique autonome » par « elle n’avait pas le temps de créer sa boutique, voici ce que nous avons fait ». Si vous abusez du procédé, vous faites alors du baitclick, ou « pute à clic » en français (enfin, en français, tout est relatif…). Vous aurez alors un meilleur CTR, mais votre bounce rate augmentera, la méthode de présente donc aucun intérêt pour un site vaguement sérieux. Si en revanche vous voulez vendre un bracelet anti-moustiques dans Taboola, alors cela peut se tenter mais ce n’est pas ici que vous apprendrez comment arnaquer les visiteurs en leur vendant un produit médiocre à dix fois le prix du marché.
CTR et bounce rate sont recalculés en temps réel, et fort heureusement vous pouvez découvrir ces données fondamentales dans votre console de recherche Google.
Le bounce rate
Nous venons de voir comment améliorer votre CTR, qu’en est-il du bounce rate ? Nous avons déjà très largement passé en revue les optimisations nécessaires : des titres clairs, des mots simples, une taille de caractère lisible sans avoir 10 de vision… ajoutons-y de belles images et, de plus en plus, des vidéos. Les internautes adorent les vidéos, à conditions qu’elles soient courtes et passionnantes. Par exemple, une fille ou un garçon en train de danser en maillot de bain. Si le contenu est sérieux, le défi est considérable. Néanmoins, tentez l’humour, sauf peut-être si vous rédigez pour l’ONU un article de fond sur les droits de l’homme au Mozambique.
Le maillage interne
Encouragez vos visiteurs à rester sur votre sites avec un maillage interne, c’est-à-dire des liens dans vos articles renvoyant à d’autres articles. Outre les hyperliens insérés dans votre texte, vous n’aurez pas manqué de remarquer que tous les sites d’information proposent un peu partout articles récents ou tendance, choix de la rédaction, etc. Comme toujours, il ne faut pas abuser de cette méthode mais elle est absolument indispensable pour améliorer la consultation de votre site web.
Voilà, vous connaissez désormais l’essentiel pour optimiser le contenu de votre site web… mais nous sommes encore bien loin d’avoir terminé.